Denmark
‘Des livres, des journaux, des magazines, des dossiers, des paperasses. Du papier imprimé. Considéré autrement, je le remets dans le circuit. On l’aborde dans le sens inverse : je n’écris pas un livre, mais je le refonds en une image défaite de mots. Parallèlement à l’action de l’écriture, je développe l’action de la coupure, permettant de couper le papier en bandes qui – avec un bord relevé – sont collées l’une à l’autre et sont pressées en une tablette réparant le format original du livre pris en main. Défait de sens et de contexte, le mot n’est qu’une trace mise à la surface. J’appelle cette transformation « des lettres mortes ».’ (Denmark)