SUPERDEMOCRATIE

Guy Mees vient d’une génération d’artistes qui ont créé leurs idées à l’époque du mouvement Zero. Ce groupe s’est opposé aux conventions existantes et cherchait un nouveau langage visuel. La méthode de l’oubli et de la non-conformité a fourni de nouvelles idées qui sont devenues visibles dans le travail de Mees. Il utilisait différents médias pour y parvenir. Cependant, une dialectique personnelle à la peinture est toujours visible, quoique ses œuvres soient variés. Il semble que Mees veux ouvrir, interroger et examiner la peinture. Pendant ses dernières années de travail, l’artiste semble formuler son message artistique d’une manière moins abstraite. Ici aussi, le travail a une lisibilité figurative. Mees a découpé du papier coloré et l’accroché sur le mur comme un jeu rythmique. En association avec le titre, il est indéniable qu’il s’agit de robes et de vêtements légers, un ballet imaginaire qui se déploie sous nos yeux.