Jacques Charlier
En 1988, sous le couvert d’un pseudonyme, il présente Peintures-Schilderijen. Une collection de 15 artistes inventés de toutes pièces (biographies à l’appui) dans le but affirmé de casser les styles, de créer la confusion et d’interpréter les courants artistiques dans des scénarios implosifs.
C’est à cette période qu’il réalise ses grandes installations qui associent peinture et objets, autour de thèmes généraux. souligne les manipulations que les images peuvent servir, y compis dans le domaine artistique. L’humour et l’évocation poétique évitent toutefois à l’œuvre d’apparaître inutilement moralisatrice. Ainsi, à partir de l’adjectif « cérébral », souvent utilisé par la critique d’art, il imagine le style pictural s’y référant et lui adjoint un cerveau en céramique, posé sur un socle.