Liliane Vertessen
« Respirer l’atmosphère du quartier des prostituées me fait fantasmer, tout comme mes œuvres font, je l’espère, fantasmer les spectateurs. Les prostituées aussi vendent des fantasmes. Et moi, j’utilise mes fantasmes comme fondement de mon art.
La femme provocante sur la photographie n’est qu’un aspect de moi. C’est en grande partie un rôle. J’espère que tout le monde en est et en reste conscient. Je suis une œuvre d’art vivante qui éveille des fantasmes. Ni plus ni moins. »
(Liliane Vertessen, 1987)